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Comment s’occuper de son avenir quand on a tant de choses à penser aujourd’hui?

Les femmes doivent penser à beaucoup de choses. Nous nous occupons de ce qu’il y a à faire au travail et dans notre vie personnelle, où l’on doit souvent assumer en plus le fardeau de la charge émotionnelle. Et si on a des enfants, il y a encore plus de choses auxquelles il faut penser : l’inscription au cours de natation du petit dernier, les cadeaux d’anniversaire, l’endroit où se trouvent les carnets de vaccination. En fait, nous devons penser à tellement de choses que, parfois, nous ne prenons pas le temps de penser à nous.

Mais nous nous devons de nous occuper de notre avenir financier. Au Canada, les femmes gagnent moins que les hommes (83 cents pour 1 dollar) et vivent plus longtemps. Nous avons moins tendance à investir et, lorsque nous le faisons, nous investissons des sommes moins élevées que les hommes. Ces écarts ne font pas que s’additionner : ils s’amplifient avec le temps. Il nous faut donc gérer notre argent de manière plus avisée. Voici trois idées simples à appliquer pour vous aider à commencer.

C’est pour vous après tout

Commencez à réfléchir à ce qui compte le plus pour vous. En matière d’investissements, on entend beaucoup parler des risques, du rendement et du cours du marché. En vous concentrant sur vos objectifs, ça vous aidera à ignorer tout le bruit autour et à prendre des mesures pour atteindre les objectifs que vous vous êtes fixés.

Au-delà des taux et du rendement, que représente l’argent pour vous?  

  • Vous gâter : La possibilité de voyager? Plus de chaussures?
  • Amélioration personnelle : Avoir de l’argent pour prendre soin de vous ou pour vous procurer une garde-robe professionnelle pour progresser dans votre carrière? Un autre diplôme?
  • Un chez-soi : Déménager dans votre appartement? Acheter votre première maison?
  • Une meilleure vie pour vos enfants : Plus d’options pour leur éducation? Des voyages en famille?
  • Retraite : Votre indépendance financière plus tard dans votre vie?

Si c’est important pour vous, c’est important point final. Et en ce qui concerne vos objectifs financiers et ce que vous voulez dans la vie, c’est vous l’experte.

Ayez confiance en vos compétences

Les femmes sont plus éduquées que les hommes (40 % des femmes et 29 % des hommes de 25 à 34 ans sont titulaires d’un baccalauréat ou d’un grade supérieur), et certaines études ont démontré qu’en fait les femmes sont de meilleurs investisseurs que les hommes. Et pourtant, nous sommes tout de même plus portées à sous-estimer nos connaissances financières.

Lorsque nous avons analysé les données des utilisateurs de Moka afin de comprendre comment les hommes et les femmes concevaient les objectifs et l’investissement, nous avons constaté que les femmes se fixaient des objectifs financiers moins ambitieux et étaient moins enclines à dire qu’elles s’y connaissaient en matière de placements.

Par ailleurs, nous déléguons encore aux autres la tâche d’investir. En fait, les résultats d’une étude indiquent que 61 % des femmes mariées de la génération des milléniaux laissaient leur partenaire prendre les décisions d’investissements, un taux encore plus élevé que celui observé chez les femmes mariées de la génération des baby-boomers.

Que pouvez-vous faire pour prendre en main vos finances?

  • Si vous avez un partenaire, discutez ensemble de votre argent, de votre budget et de vos objectifs. Posez des questions afin de pouvoir partager la responsabilité des décisions importantes.
  • Si vous êtes célibataire, vous n’avez pas à faire cela toute seule pour autant. Adressez-vous à vos amis ou vos colocs, et aidez-vous mutuellement à garder le cap pour vos dépenses et vos épargnes.

Automatisez vos épargnes

Oui, vous pouvez gérer vos finances. Et il n’est pas nécessaire pour cela de gruger dans vos temps libres ou de vous casser les méninges. Alors que notre attention et notre portefeuille se trouvent constamment sollicités, la bonne nouvelle est qu’il existe des outils qui vous aident à fixer vos objectifs d’épargne, pour ne plus avoir à y penser par la suite.

Chez Moka, nous arrondissons automatiquement vos achats et investissons la petite monnaie. Juste avec les arrondissements, vous épargnerez environ 40 $ par mois. C’est suffisant pour avoir un impact à long terme, sans toutefois être assez pour que vous voyiez la différence au quotidien.

Si vous êtes prête à épargner davantage, nous vous recommandons de vous payer en premier en mettant automatiquement de côté de 10 à 20 % de votre revenu. Vous n’avez qu’à mettre en place un dépôt hebdomadaire dans votre compte Moka et à regarder croître vos placements.

Peu importe comment vous décidez d’automatiser vos épargnes, commencez à épargner et à investir dès que vous le pouvez. Plus vous commencerez tôt, plus votre argent aura de temps pour croître et fructifier au cours de votre vie.

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Comment demander une augmentation – et l’obtenir

Si vous lisez cet article, vous savez déjà que vous valez plus que votre salaire actuel. C’est bien.

Demander une hausse de salaire à votre patron, ça peut être stressant. Il est donc important de le faire en croyant que vous en méritez une, parce que c’est le cas. Les salaires au Canada stagnent depuis une dizaine d’années, alors vous n’êtes pas seul à en vouloir plus. En fait, 52 pour cent des Canadiens prévoient demander une augmentation en 2018.

Voici quelques conseils pour améliorer vos chances d’obtenir un plus gros chèque de paie cette année.

Choisissez le bon moment

L’un des meilleurs moments pour demander une augmentation de salaire est pendant votre évaluation annuelle. Ce n’est toutefois pas le seul où vous pouvez aborder le sujet. Pensez à une autre occasion qui pourrait justifier une telle conversation. Venez-vous de terminer un projet important ou d’obtenir un gros client? Demandez une augmentation lorsque votre succès est bien présent à l’esprit de tous – et n’oubliez pas de prêter attention à l’ambiance au bureau. Si plusieurs employés viennent de se faire mettre à pied, ce n’est probablement pas le meilleur moment pour demander plus d’argent.  

Faites vos devoirs

Consultez des sites comme Payscale.com ou Glassdoor.com pour évaluer ce que d’autres personnes reçoivent pour un emploi comme le vôtre. Ensuite, comparez votre salaire à celui de collègues occupant des postes similaires. Utilisez ces renseignements comme base pour votre demande. Si vous avez fait une recherche sur la norme dans votre industrie, vous aurez l’assurance que la hausse que vous demandez est conforme à votre expérience et vos compétences professionnelles.

Exercez-vous

Faites une répétition de la conversation avec un ami ou un mentor. Votre demande sera plus solide si vous pouvez aussi rappeler à votre patron les raisons pour lesquelles vous méritez une hausse de salaire; répétez cette partie aussi. Le fait de vous exercer à ce que vous voulez dire vous aidera à mieux gérer la pression et à aller de l’avant comme prévu le moment venu.

Adaptez-vous à votre patron

Chacun a une relation différente avec son gestionnaire. Si votre patron et vous discutez souvent ensemble, il sera peut-être facile de demander une augmentation sans nécessairement planifier une rencontre. Si vous entretenez des relations plus conventionnelles avec votre supérieur, il est peut-être préférable de lui envoyer une invitation Google Agenda avant d’entamer la conversation.

Préparez-vous à négocier

Quel que soit votre degré de préparation, il est possible que votre demande soit refusée. Si votre patron vous dit non, demandez-lui pourquoi. Vous apprendrez peut-être qu’il y a quelque chose que vous pouvez modifier dans votre travail pour augmenter vos chances d’obtenir une augmentation plus tard, ou vous pourriez être en mesure de négocier une solution de rechange, comme une prime de rendement. Parfois, c’est juste une question de budget. Heureusement, votre demande contribuera à la planification de votre patron pour le prochain trimestre ou exercice. Si votre employeur ne peut tout simplement pas offrir plus d’argent, tentez de négocier pour avoir plus de jours de vacances payés.

Élaborez un plan

On n’obtient pas toujours ce qu’on veut, mais ça ne veut pas dire qu’on doive simplement laisser tomber. Demandez à votre patron ce que vous pouvez faire pour atteindre votre objectif. Quelles nouvelles compétences devriez-vous acquérir ? Votre employeur peut peut-être même financer un cours pour vous permettre d’acquérir ces compétences ? Discutez des jalons qu’il s’attend à ce que vous atteigniez avant que vous puissiez gagner le salaire que vous demandez. Si vous impliquez votre patron dans votre stratégie de carrière, il sera plus investi dans votre succès.

Allez de l’avant

Il arrive parfois que notre emploi actuel ne puisse simplement pas nous offrir ce que l’on veut. Ça ne veut pas dire que nous avons mal calculé ce que nous devrions gagner.  Si vous êtes prêt à passer à autre chose, demandez un salaire plus élevé à un nouvel employeur potentiel. Décrocher un poste mieux payé ailleurs est une autre façon d’obtenir une hausse de salaire. Mais avant de passer à l’action, n’oubliez pas que chaque emploi vient avec des avantages et des inconvénients. N’oubliez pas de peser tous les pour et les contre lorsque vous comparez un nouveau poste à votre poste actuel. Et n’oubliez pas qu’un salaire plus élevé est uniquement une des façons de mesurer la valeur d’un emploi.

En fin de compte, vous méritez d’être payé pour ce que vous valez. Ça peut être facile de tomber dans la routine et de vous dire que vous n’êtes pas si mal, mais vous ne devez pas vous résigner. Plus vous occupez longtemps un poste, plus votre travail devient précieux. Et ça devrait se refléter sur votre chèque de paie.

 

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30 Canadiennes inspirantes des domaines de la finance et de la technologie financière    

Afin de célébrer la Journée internationale des femmes, nous avons dressé une liste de femmes inspirantes qui œuvrent dans les domaines de la finance et de la technologie financière au Canada.

 Nombre d’entre elles ont généreusement accepté de prendre quelques minutes de leur temps pour partager avec nous quelques conseils judicieux, parler de leur impressionnante carrière et rendre hommage aux autres femmes qui les ont inspirées dans leur parcours professionnel. Explorez la liste ci-dessous pour en apprendre davantage au sujet des influenceuses qui transforment l’univers de la finance et de la technologie au Canada.

 

 Mais ce n’est pas tout! Voici encore plus de femmes qui montrent la voie à suivre dans l’univers de la finance et de la technologie financière.

               

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OneYoungBoy : Ce que l’avenir réserve à l’influenceur de Saskatoon

Matthew Grella n’a pas cherché à devenir une célébrité Instagram, mais il a atteint le statut d’influenceur lorsqu’il est devenu pour la première fois l’un des utilisateurs suggérés d’Instagram en 2014. Aujourd’hui, l’homme originaire de Saskatoon connu sous le pseudo de @oneyoungboy partage ses superbes photos avec 70 000 abonnés. Et il s’interroge aussi sur l’évolution de sa marque personnelle, alors qu’il approche du tournant de la trentaine.

L’Instagram de Matthew, c’est l’évasion suprême : attendez-vous à y admirer paysages et ciel bleu, fleurs roses, café, intérieurs minimalistes et invitants, architecture remarquable, le tout saupoudré de selfies originaux. « L’ombre et la lumière m’ont toujours fasciné, et les objets de tous les jours représentent un moyen intéressant d’amener le regard vers un espace insolite », explique-t-il.  Son sens esthétique marqué et le nombre impressionnant de ses abonnés l’ont amené à collaborer avec des marques prestigieuses, telles que McDonalds, Grey Goose, Purdy’s Chocolate, Via Rail, NBA Canada et bien d’autres.

Mais, comme de nombreux milléniaux, Michael a l’impression que sa relation avec les médias sociaux change à mesure qu’il vieillit. « J’ai l’impression que je dois repositionner ma marque parce que je vais avoir 30 ans. Je ne suis plus aussi jeune que je l’étais », raconte-t-il.  Son défi : trouver une façon d’évoluer sur sa plateforme sans perdre sa liste impressionnante de clients et ses abonnés de longue date.

Bien qu’il préférerait rester neutre, il reconnaît que les médias sociaux peuvent être utilisés pour provoquer des changements positifs. Il ressent la responsabilité de prendre la parole : « C’est le moment que nous avons pour, collectivement, parler haut et fort et faire entendre notre voix. »

L’une des causes qui lui tiennent à cœur ? La sensibilisation à la maladie mentale. Cette question présente une dimension bien personnelle pour l’influenceur : « Mon combat pour surmonter la dépression et l’anxiété a été difficile. »

Si les médias sociaux peuvent faciliter les discussions au sujet de la santé mentale, Michael souligne qu’ils peuvent aussi être la source du problème. « Instagram peut être très déroutant, et je dois prendre un peu de recul, parce que ça peut être un univers vraiment angoissant. C’est parfois très compétitif et artificiel », explique-t-il.

Dernièrement, Michael a pris soin de lui et n’a pas publié aussi fréquemment qu’à l’habitude. Il y a une pression pour publier uniquement des moments qui sortent de l’ordinaire, et Michael tente d’atteindre un équilibre plus sain et plus réaliste. « J’apprécie vraiment les moments de simplicité et de calme.  Je suis du genre à aimer rester à la maison. »

L’activité fluctue peut-être sur @Oneyoungboy, mais ce n’est pas le cas de l’avenir financier de Michael. Adepte de l’épargne, il a contribué à des fonds communs de placement et à un RÉER au cours des sept dernières années. « J’ai toujours pris soin de me payer en premier. J’ai commencé par mettre 25 $ dans mon compte chaque mois, et j’ai ensuite commencé à en mettre plus. Avec le temps, c’est devenu une somme considérable. »

« Moka est un autre moyen pour moi d’épargner et d’investir petit à petit, ajoute-t-il. J’aime les choses qui se font de manière passive. C’est invisible, et je n’ai pas à y penser. J’aime l’idée d’un tout : de toutes petites choses qui se combinent pour devenir très importantes un jour. » Pour Michael, Moka est sa tirelire numérique pour son fonds d’urgence.

Michael dépense sur des articles qui embellissent son appartement, comme deux poissons combattants pour différentes pièces et un ficus, mais il sait aussi comment dépenser de façon réfléchie. Lors d’une récente visite chez Winners, il s’est procuré un maillot de bain et un jean Levi’s à 15 $. « Il y a toujours de bonnes aubaines chez Winners. »

https://www.instagram.com/p/BdbinfxDhSy/?taken-by=oneyoungboy

Ville d’origine de Michael, Saskatoon est pour lui une grande source de réconfort, et y vivre lui permet d’épargner davantage qu’il ne pourrait le faire dans une ville plus grande comme Toronto ou Vancouver. Il complète son revenu provenant de ses collaborations avec des marques en enseignant le français à des fonctionnaires et en étant serveur dans un grand restaurant. De plus, son loyer lui coûte peu, puisqu’il loue le sous-sol de sa grand-mère.  (En fait, ses grands-parents sont une raison importante pour laquelle il aime autant Saskatoon. Il est très proche de ses deux grands-pères – l’un lui a transmis sa passion de la photo, et l’autre lui a enseigné à être toujours gentil – et aujourd’hui, il considère ses grands-mères comme faisant partie de son groupe d’amis.)

Même s’il adore vivre présentement dans cette ville, il rêve de déployer ses ailes un jour. Son objectif serait de déménager dans un endroit comme Paris, et peut-être y lancer son agence créative.

Michael n’aurait jamais cru qu’il deviendrait une marque et il sait qu’il a eu de la chance. « Je crois fermement en l’importance d’être payé pour faire ce qu’on aime, et particulièrement d’être payé pour son art. »

Il se sent aussi privilégié d’avoir la liberté d’avancer vers l’avenir selon ses propres termes : rien ne le retient, ni carrière traditionnelle, ni maison, ni relation amoureuse. Ce qui veut dire qu’il peut plier bagage et s’en aller dès qu’une occasion se présente. En mars d’ailleurs, inspiré par deux invitations à un mariage au Mexique, il y séjournera pendant cinq semaines et espère prendre part à des collaborations entre les deux célébrations. On a déjà hâte de voir les photos.